Reconnaître les symptômes
Les respirations humides en phase terminale, plus communément appelées « râle d’agonie », peuvent survenir à la toute fin de la vie, lorsqu’un patient traverse le processus de mort. Le râle de la mort est un symptôme qui peut s’avérer très pénible pour les membres de la famille, les amis et les proches d’un patient mourant, même s’il n’est pas nécessairement pénible pour le patient lui-même.
On pense que le râle de la mort a un effet minime sur le confort d’un patient inconscient.
Si vous vous occupez d’un être cher mourant, il est important que vous soyez capable de reconnaître le râle de la mort, de comprendre ses causes et de connaître quelques conseils pratiques pour vous aider à le traiter.
Qu’est-ce que le râle d’agonie ?
La respiration humide en phase terminale, connue sous le nom de râle d’agonie, se produit lorsque des sécrétions s’accumulent dans la gorge et les voies respiratoires du patient. Ces sécrétions sont parfaitement normales et consistent en de la salive, du mucus et/ou tout autre liquide introduit dans la bouche du patient via des éponges humides pour humidifier sa bouche, des liquides pris avec des médicaments, etc.
Normalement, une personne en bonne santé peut s’éclaircir la gorge et avaler ou cracher tout excès de sécrétions. En fin de vie, cependant, un patient peut devenir trop faible pour se racler la gorge et avaler ces sécrétions.
Des niveaux de conscience modifiés, comme lorsqu’un patient est léthargique ou comateux, par exemple, peuvent également altérer la capacité d’un patient à dégager ses voies respiratoires. Ainsi, les sécrétions du patient s’accumulent et provoquent un bruit de cliquetis fort lorsque l’air passe dans les voies respiratoires.
Problèmes de confort pour les aidants
Si votre proche présente le râle de la mort, vous pourriez vous sentir concerné par son niveau de confort. Bien qu’il n’y ait aucun moyen de savoir avec certitude comment la respiration humide affecte le confort d’un patient lorsqu’il est inconscient, il est généralement admis que l’impact du râle sur le confort d’un patient est minime.
Il est probablement plus pénible pour la famille et les proches d’entendre le râle de la mort que pour le patient qui en fait l’expérience.
Conseils pour traiter le râle d’agonie
Si votre proche subit une respiration humide en phase terminale, voici quelques mesures pratiques que vous pouvez prendre pour la minimiser ou l’éliminer :
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Essayez de changer la position du patient. Parfois, tourner une personne de dos sur le côté s’avérera suffisamment efficace pour aider à éliminer les sécrétions excessives de ses voies respiratoires. Vous pouvez également essayer de surélever sa tête en relevant la tête du lit pour favoriser un drainage adéquat de ces sécrétions en excès.
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Limitez la quantité de liquide que vous introduisez dans la bouche du patient. Bien que vous souhaitiez garder leurs lèvres et leur muqueuse buccale humides en utilisant des éponges humides, vous pouvez minimiser la quantité d’eau qui s’écoulera dans leur gorge en pressant doucement l’excès d’eau de l’éponge avant d’humidifier leurs lèvres ou leur bouche.
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Donnez un médicament anticholinergique, tel que prescrit par votre médecin. Les anticholinergiques, tels que l’atropine ou la scopolamine, aident à assécher les sécrétions en excès, ce qui peut aider à dissiper le râle.
Comme pour tout nouveau symptôme, informez toujours votre agence de soins palliatifs ou le médecin traitant pour obtenir des conseils et des instructions supplémentaires.

















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