Comment prendre une décision de fin de vie
Vous en entendez parler aux nouvelles, vous connaissez probablement quelqu’un qui a dû y faire face, ou vous pourriez y faire face vous-même. La décision de retirer le soutien vital ou de le commencer est une décision délicate, confuse de termes déroutants et d’émotions fortes. Un cas notable dans les médias est celui de Terry Schiavo en 2005.Son cas portait sur la question de savoir si son mari pouvait décider d’interrompre sa nutrition artificielle. Cela a déclenché un débat national. Bien que son cas ait été très médiatisé dans l’actualité, ce n’est pas le seul cas comme celui-ci aux États-Unis. Les gens sont confrontés à la décision de suspendre ou de retirer le maintien de la vie tous les jours.
![Mère fille consolante sur lit](https://www.verywellhealth.com/thmb/wcgMs_N-G723kAQAeSsKWWlHEjM=/2125x1416/filters:no_upscale():max_bytes(150000):strip_icc()/GettyImages-609179675-5734eb2c5f9b58723dbc553c.jpg)
Le traitement de maintien de la vie, également connu sous le nom de maintien de la vie, est tout traitement destiné à prolonger la vie sans guérir ni inverser la condition médicale sous-jacente. Cela peut inclure la ventilation mécanique, la nutrition ou l’hydratation artificielle, la dialyse rénale, la chimiothérapie et les antibiotiques.
Qualité vs quantité de vie
Les progrès de la médecine et de la technologie aident les gens à vivre plus longtemps. Ces progrès de la technologie médicale aident non seulement les gens à vivre plus longtemps, mais ils contribuent également à prolonger la vie de personnes qui ne pourraient pas survivre seules. Cela soulève le débat sur la qualité par rapport à la quantité de vie.Les questions éthiques comprennent :
- Aidons-nous les gens à vivre plus longtemps au détriment de leur confort et de leur dignité ?
- Si nous n’utilisons pas de moyens artificiels pour soutenir la vie, leur refusons-nous la chance de vivre plus longtemps ou de récupérer complètement ?
- Et si un miracle se produisait alors qu’ils étaient sous assistance respiratoire et qu’ils étaient guéris ?
- Que se passe-t-il si nous les retirons de l’assistance vitale et qu’ils trouvent un remède peu de temps après leur mort ?
Qui peut prendre des décisions en matière de survie ?
Le code d’éthique médicale de l’American Medical Association stipule qu’« un patient adulte compétent peut, à l’avance, formuler et donner un consentement valide à la suspension et au retrait des systèmes de survie dans le cas où une blessure ou une maladie rend cette personne inapte à prendre une telle décision.”Cette décision est généralement prise sous la forme d’une directive avancée sur les soins de santé ou d’un testament biologique. Dans le même document, un patient peut désigner une mère porteuse pour prendre la décision à sa place s’il est incapable. Si une directive avancée n’est pas faite et qu’une mère porteuse n’est pas désignée, le choix de suspendre ou de retirer le maintien de la vie incombe au plus proche parent, selon la loi de l’État.
Comment prendre la décision
Si vous ou quelqu’un que vous aimez vous trouvez face à cette décision, la chose la plus importante que vous puissiez faire est d’évaluer vos propres objectifs et les souhaits connus, le cas échéant, du patient. Rassemblez toutes les informations possibles sur les types de mesures de maintien de la vie dont le patient a besoin, y compris les avantages et les risques de chacune. Passez en revue la directive sur les soins de santé avancés, le testament de vie ou le formulaire d’intensité de soins préférée du patient s’il se trouve dans une maison de soins infirmiers. Si vous êtes le substitut désigné des soins de santé, vous avez, espérons-le, eu une conversation sur les souhaits du patient.
S’il n’y a pas de document juridique auquel se référer et que vous n’avez pas eu de conversations sur les traitements de survie avec le patient, la décision peut être plus difficile à prendre. Je recommande généralement de réunir tous les parents proches et peut-être des amis très proches pour discuter de ce que le patient aurait souhaité. Chaque personne aura ses propres expériences uniques avec le patient sur lesquelles s’appuyer. Il est préférable que tous les proches du patient se mettent d’accord sur la suspension ou le retrait de l’assistance respiratoire. Si une décision unanime ne peut être prise, il peut être utile d’essayer la médiation.Un travailleur social ou un aumônier peut souvent aider à résoudre des situations difficiles comme celles-ci. La décision reviendra en fin de compte à la mère porteuse désignée ou par défaut, mais si tous les proches du patient peuvent participer au processus décisionnel, cela peut aider à favoriser des relations plus étroites et à prévenir le ressentiment (et les poursuites).
Une fois la décision prise
Le choix de suspendre ou de retirer le maintien de la vie est un choix difficile à faire. Je recommanderais d’obtenir un soutien émotionnel pendant et surtout après la prise de décision. Prendre une décision éclairée, en tenant compte des avantages, des risques et de ce que vous pensez que le patient aurait souhaité pour lui-même, peut toujours provoquer des sentiments de culpabilité et d’incertitude. Discutez avec un conseiller professionnel, un membre du clergé ou même un bon ami pour exprimer ces sentiments au grand jour et commencer à y faire face. Vérifiez auprès de votre agence de soins palliatifs locale pour trouver des groupes de soutien de personnes qui ont vécu ou traversent la même chose.Et enfin, accordez-vous une pause. Vous ne pouvez prendre que la décision qui vous semble la meilleure à ce moment-là.
Discussion about this post