Cela peut aider avec la schizophrénie, l’hypertrophie de la prostate et les ulcères de jambe
La glycine est un acide aminé qui fonctionne comme un élément constitutif de certaines protéines, plus particulièrement le collagène présent dans la peau, les ligaments, les muscles, les os et le cartilage. Il représente environ 35 pour cent du collagène dans le corps humain.
La glycine aide également à réguler les impulsions nerveuses dans le système nerveux central, plus spécifiquement celles de la moelle épinière, de la rétine et du centre de contrôle du cerveau appelé tronc cérébral. La glycine se lie également aux substances toxiques et aide à leur excrétion du corps.
Contrairement à d’autres acides aminés qui sont principalement dérivés des aliments que nous mangeons, la glycine peut être synthétisée dans le corps et n’est donc pas considérée comme un acide aminé essentiel. Nous pouvons obtenir toute la glycine dont nous avons besoin à partir d’aliments riches en protéines tels que la viande, la volaille, le poisson, les œufs, les produits laitiers, les haricots, les céréales et les pâtes.
Cela étant dit, il existe des preuves que la prise d’un supplément de glycine peut aider à traiter certaines conditions médicales, à la fois métaboliques et neurologiques.
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A quoi sert la glycine ?
En raison de ses nombreuses fonctions dans le corps, on pense que la glycine offre des avantages pour la santé si elle est prise sous forme de supplément. La plupart des recherches actuelles se sont concentrées sur son rôle dans le système nerveux central, où il peut améliorer le sommeil, améliorer la mémoire et aider au traitement de la schizophrénie.
On pense également qu’il réduit les lésions cérébrales à la suite d’un accident vasculaire cérébral, traite une hypertrophie de la prostate, guérit les ulcères de jambe graves et améliore la sensibilité à l’insuline chez les personnes atteintes de diabète ou de prédiabète.
Sommeil, humeur et mémoire
La glycine stimule la production de sérotonine, l’hormone du « bien-être » qui aide à élever l’humeur, à améliorer la qualité du sommeil et à améliorer la cognition et la mémoire.
Alors que certains pensent que les suppléments de glycine agissent comme des « antidépresseurs naturels », l’effet sur le cerveau est relativement de courte durée, provoquant un pic transitoire des niveaux de sérotonine qui se dissipe rapidement en quelques minutes.
Bien qu’il y ait peu de preuves que cela puisse modifier l’évolution d’un trouble de l’humeur comme la dépression, la recherche suggère que l’effet peut être suffisant pour influencer les habitudes de sommeil chez les personnes souffrant d’insomnie.
Une étude japonaise a démontré comment la glycine affecte une partie du cerveau connue sous le nom d’hypothalamus, stimulant un mouvement oculaire rapide (REM) accru compatible avec le sommeil profond.En tant queL’effet était dépendant de la dose, ce qui signifie que les habitudes de sommeil semblaient s’améliorer parallèlement à l’augmentation des doses de glycine, généralement prises juste avant le coucher.
Alors que certains partisans prétendent que les suppléments de glycine peuvent améliorer la mémoire, la concentration et les performances mentales, il y a eu peu de preuves de cela au niveau biochimique.
Il semble plutôt que l’amélioration des habitudes de sommeil améliore indirectement la mémoire et la concentration de la même manière qu’elle le ferait avec toute personne qui n’est pas privée de sommeil.
Schizophrénie
L’impact transitoire de la glycine sur les niveaux de sérotonine peut également profiter aux personnes atteintes de schizophrénie. Plutôt que de traiter la maladie elle-même, la glycine semble réduire les effets secondaires négatifs des médicaments antipsychotiques utilisés dans le traitement, notamment le Zyprexa (olanzapine) et le Risperdal (rispéridone).
Un examen des études de 2016 a indiqué que les suppléments de glycine pris avec un traitement antipsychotique réduisaient l’incidence des effets secondaires cognitifs et physiologiques de 34 %.En tant quePour ce faire, cependant, il fallait des doses relativement élevées (8 milligrammes ou plus) pour que la glycine passe à travers la barrière hémato-encéphalique.
Ceci est problématique car des doses élevées peuvent provoquer des effets secondaires importants, notamment des nausées, des vomissements et de la diarrhée. Pour éviter cela, les professionnels de la santé commenceront souvent par une dose plus faible et augmenteront la dose progressivement jusqu’à ce que l’effet souhaité soit atteint.
AVC ischémique
La glycine est parfois prescrite aux personnes qui viennent de subir un AVC ischémique. Les accidents vasculaires cérébraux ischémiques surviennent lorsque les artères du cerveau se rétrécissent ou se bloquent, ce qui entraîne une restriction du flux sanguin (ischémie) vers le cerveau. Les preuves à l’appui de son utilisation ont été mitigées et souvent contradictoires.
Les premières recherches publiées dans la revue Cerebrovascular Disease suggéraient qu’une dose sublinguale (sous la langue) de glycine administrée dans les six heures suivant un accident vasculaire cérébral pourrait limiter les dommages causés au cerveau.En tant queEn tant que
En revanche, des recherches japonaises suggèrent qu’un apport élevé en glycine pourrait en fait augmenter le risque de décès par accident vasculaire cérébral, du moins chez les hommes.
Selon une étude de 2015 de l’Université de Gifu, un régime riche en glycine peut augmenter la pression artérielle systolique de 2 à 3 millimètres de mercure (mmHg) au cours des années, quelle que soit la source alimentaire.En tant queChez les hommes, cela s’est traduit par une augmentation de 66 à 88 % du risque de décès par accident vasculaire cérébral. Le même effet n’a pas été observé chez les femmes.
La nature contradictoire de la recherche suggère que les avantages de la glycine peuvent être limités au traitement aigu plutôt qu’à la prévention d’un AVC ischémique.
Prostate élargie
Il existe des données limitées quant à savoir si les suppléments de glycine peuvent aider dans le traitement d’une hypertrophie de la prostate (également connue sous le nom d’hyperplasie bénigne de la prostate ou HBP). Une grande partie des preuves est basée sur l’utilisation d’un supplément naturel appelé extrait de seroitae, un composé riche en glycine dérivé du soja noir coréen (Glycine max. (L.) Merri).
Selon des recherches de l’Université catholique de Corée, une dose de 1 400 milligrammes (mg) d’extrait de séroïte administrée trois fois par jour pendant 12 semaines a réduit les symptômes de l’HBP par rapport aux hommes a fourni un placebo.En tant queEn tant que
Alors que certains praticiens alternatifs pensent qu’un supplément quotidien de glycine peut aider à prévenir l’HBP, il existe peu de preuves réelles pour étayer ces affirmations.
Ulcères de jambe
Lorsqu’elle est appliquée sous forme de crème topique, la glycine peut aider à favoriser la guérison de certains types d’ulcères de jambe. Une grande partie de la recherche remonte aux années 1980, lorsqu’il a été découvert qu’une crème topique contenant de la glycine aidait à traiter les ulcères de jambe causés par des troubles rares tels que le déficit en prolidase et le syndrome de Klinefelter.
Cependant, la plupart des études étaient de petite taille et mal conçues. Au-delà de cela, il n’y a aucune preuve réelle que la glycine puisse aider dans le traitement des ulcères de jambe causés par le diabète, les infections, les carences nutritionnelles ou les maladies vasculaires.
La seule exception peut être dans le traitement des ulcères récalcitrants (non réactifs) chez les personnes atteintes de drépanocytose (SCD). Selon une revue d’études de 2014, les pommades topiques à la glycine ont apporté une amélioration minime à modeste des ulcères SCD, bien qu’aucune n’ait réellement guéri la plaie.En tant queEn tant que
Résistance à l’insuline
Il existe une association connue entre de faibles taux de glycine dans le sang et l’apparition d’une résistance à l’insuline. Les personnes souffrant de résistance à l’insuline sont incapables d’utiliser l’insuline efficacement, ce qui entraîne une glycémie élevée et l’apparition du diabète de type 2.
Certains praticiens alternatifs pensent qu’en augmentant les niveaux de glycine avec des suppléments oraux, la sensibilité à l’insuline peut également être augmentée, normalisant ainsi la glycémie.
Bien que la présomption semble assez juste, il y a peu de preuves que la stratégie fonctionne réellement. En effet, les faibles taux de glycine ne sont pas tant induits par l’absence de glycine que par la vitesse à laquelle la glycine est métabolisée dans le foie à mesure que le diabète progresse.
En tant que telle, la résistance à l’insuline stimule l’épuisement de la glycine, plutôt que l’inverse. L’augmentation de la consommation de glycine ne fera pas grand-chose pour modifier cet effet.
Effets secondaires
Les suppléments de glycine sont généralement considérés comme sûrs s’ils sont pris selon les instructions. Cela dit, il y a eu peu de recherches sur la sécurité à long terme des suppléments de glycine.
La plupart des personnes qui prennent de la glycine ne ressentiront aucun effet secondaire. Ceux qui le font peuvent présenter des symptômes gastro-intestinaux légers tels que des maux d’estomac, des nausées, des selles molles ou des vomissements.
Les suppléments de glycine ne sont pas recommandés si vous prenez le médicament antipsychotique Clozaril (clozapine). Contrairement à d’autres médicaments utilisés pour traiter la schizophrénie, la glycine semble diminuer l’efficacité de Clozaril chez certaines personnes.
En raison du manque de recherche, la glycine doit être évitée chez les enfants et les personnes enceintes ou allaitantes, sauf indication contraire d’un professionnel de la santé qualifié.
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Posologie et préparation
La glycine peut être trouvée dans plusieurs formulations différentes. Les plus courantes sont les gélules orales, généralement disponibles en doses de 500 mg à 1 000 mg. Il existe également des formulations en poudre que vous pouvez ajouter à des shakes ou des smoothies.
Bien qu’il n’y ait pas de directives prescrites pour l’utilisation appropriée de la glycine chez les personnes atteintes de schizophrénie, de nombreux experts recommandent 0,4 gramme par kilogramme de poids corporel (g/kg) deux fois par jour lors de la prise d’un antipsychotique atypique comme le Zyprexa et le Risperdal.
Des crèmes topiques contenant de la glycine et les acides aminés L-cystéine et DL-thréonine sont disponibles sur ordonnance. Selon l’état de la peau, il peut être prescrit une fois par jour, deux fois par jour ou tous les deux jours.
Ce qu’il faut chercher
Si vous envisagez un supplément de glycine pour quelque raison que ce soit, il est préférable de parler d’abord à votre professionnel de la santé pour vous assurer de les prendre correctement et de connaître les risques et les avantages du traitement.
Lorsque vous achetez des suppléments, recherchez toujours des marques qui ont été testées et approuvées par une autorité de certification indépendante, telle que la Pharmacopée des États-Unis (USP), NSF International et ConsumerLab. N’utilisez jamais un supplément périmé ou qui semble endommagé ou décoloré.
D’autres questions
Ai-je vraiment besoin d’un supplément de glycine ?
La première question à vous poser si vous envisagez un supplément de glycine est : « en ai-je vraiment besoin ? » Dans la plupart des cas, vous ne le faites pas. La glycine se trouve dans de nombreux aliments que nous consommons et en quantité plus que suffisante.
Quels aliments sont de bonnes sources de glycine ?
Au lieu de suppléments, recherchez de vraies sources alimentaires riches en glycine, mesurées en grammes (g) comprenant :
- Viandes rouges : (1,5 à 2 g de glycine pour 100 g)
- Graines comme le sésame ou le potiron (1,5 à 3,4 g pour 100 g)
- Dinde (1,8 g pour 100 g)
- Poulet (1,75 g pour 100 g)
- Porc (1,7 g pour 100 g)
- Cacahuètes (1,6 g pour 100 g)
- Saumon en conserve (1,4 g pour 100 g)
- Granola (0,8 g pour 100 g)
- Quinoa (0,7 g pour 100 g)
- Fromage à pâte dure (0,6 g pour 100 g)
- Pâtes (0,6 g pour 100 g)
- Soja (0,5 g pour 100 g)
- Pain (0,5 g pour 100 g)
- Amandes (0,6 g pour 100 g)
- Oeufs (0,5 g pour 100 g)
- Haricots (0,4 g pour 100 g)
Si vous avez besoin d’aide pour mettre sur pied un régime alimentaire approprié en fonction de vos objectifs actuels de santé ou de perte de poids, demandez à votre professionnel de la santé de vous orienter vers un nutritionniste ou un diététicien qualifié.
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