Les informations présentées dans cet article peuvent être déclenchantes pour certaines personnes. Si vous avez des pensées suicidaires, contactez la National Suicide Prevention Lifeline au 1-800-273-8255 pour obtenir le soutien et l’assistance d’un conseiller qualifié. Si vous ou un être cher êtes en danger immédiat, appelez le 911.
Les histoires d’adolescents victimes d’intimidation qui se suicident sont trop nombreuses pour être ignorées. Il existe un lien entre l’intimidation et le suicide, et une urgence à comprendre la complexité qui pousse les victimes de la dépression et du désespoir à l’idéation à l’action.
Des études ont montré que l’intimidation aggrave la dépression et augmente le risque de suicide pour la victime et l’agresseur.
Le suicide est un problème complexe. Souvent, mais pas toujours, d’autres facteurs sont liés au suicide chez les adolescents, tels que des troubles affectifs préexistants, des traumatismes pendant l’enfance ou de graves carences nutritionnelles.
Pourtant, parce que l’intimidation peut être un catalyseur de suicide, son importance ne doit pas être négligée. Lorsque des enfants à risque de suicide à cause de la dépression ou d’autres problèmes de santé mentale sont victimes d’intimidation, les résultats peuvent être désastreux.
Même les enfants relativement bien adaptés qui sont victimes d’intimidation peuvent devenir déprimés et envisager le suicide. Un risque accru de suicide doit être pris en compte lorsqu’un enfant est victime d’intimidation.
Que disent les statistiques ?
- Près d’un quart des élèves de dixième année qui ont déclaré avoir été victimes d’intimidation ont également déclaré avoir fait une tentative de suicide au cours des 12 derniers mois, selon une enquête de l’État de Washington sur la santé des jeunes.
- Selon le Washington State Healthy Youth Survey, la moitié des élèves de 12e qui ont déclaré avoir été victimes d’intimidation ont également déclaré se sentir tristes et désespérés presque tous les jours pendant deux semaines consécutives.
- Chez les 15 à 24 ans, le suicide est l’une des principales causes de décès, selon Suicide Awareness Voices for Education. De plus, 16 pour cent des étudiants envisagent le suicide ; 13 pour cent créent un plan et 8 pour cent ont fait une tentative sérieuse.
- Selon une étude de JAMA Pediatrics, la cyberintimidation a amené les enfants à envisager davantage le suicide que l’intimidation traditionnelle.
Que peuvent faire les parents ?
Connaître les signes de l’intimidation
L’une des meilleures façons de détecter l’intimidation dans la vie de vos enfants est de surveiller leur humeur. S’ils sont soudainement anxieux, stressés ou indiquent qu’ils détestent l’école, prenez-en note. Faites également attention s’ils disent qu’il y a beaucoup de drames à l’école ou qu’ils n’ont pas d’amis.
D’autres signes d’intimidation incluent des plaintes de maux de tête et d’estomac, l’absence à l’école, des blessures inexpliquées, la perte de biens et la baisse des notes.
Connaître les signes de la dépression
Des symptômes comme la baisse des notes, la perte d’intérêt pour ses activités préférées, le retrait social et le fait de dormir plus ou moins que la normale sont tous des signes qu’une personne peut être déprimée. Des pleurs excessifs inexpliqués indiquent également que la dépression peut être un problème. Être excessivement en colère peut également être un signe de dépression.
Connaître les signes du suicide
Les personnes qui envisagent de se suicider peuvent devenir de mauvaise humeur, sembler désespérées et subir des changements de personnalité. Les personnes suicidaires coupent parfois le contact avec les autres et se désintéressent de leurs activités normales. Ils peuvent commencer à nettoyer leurs affaires et peuvent jeter ou donner des objets autrefois précieux.
Ils peuvent également rendre visite à de vieux amis et faire le tour des membres de la famille. Si vous remarquez des signes d’idées suicidaires chez un proche, ne tardez pas à agir.
Si votre adolescent a des pensées suicidaires, contactez la National Suicide Prevention Lifeline au 1-800-273-8255 pour obtenir le soutien et l’assistance d’un conseiller qualifié. Si vous ou un être cher êtes en danger immédiat, appelez le 911.
Aidez votre enfant à surmonter l’intimidation
L’une des meilleures façons d’aider votre enfant à surmonter l’intimidation est de vous assurer qu’il est à l’aise pour parler avec vous. Vous devez également vous engager à les aider à résoudre le problème. Faites un suivi avec l’école jusqu’à ce que le problème soit résolu.
Le processus pour surmonter l’intimidation peut être long. Il y aura des bons et des mauvais jours, mais en tant que parent, vous devez vous engager dans le processus.
Vous devrez vous assurer que votre enfant a accès aux ressources dont il a besoin, et vous voudrez rester en contact étroit avec le personnel de l’école. L’intimidation s’intensifie souvent avec le temps et ne disparaît souvent pas sans une intervention cohérente.
Faites évaluer et traiter votre enfant pour la dépression.
Si vous pensez que votre enfant est déprimé ou envisage de se suicider, il est préférable de le faire évaluer par un médecin ou un professionnel de la santé mentale. Obtenir un traitement pour la dépression est la meilleure option pour le rétablissement.
Même si vous pensez que votre enfant n’est pas déprimé, il peut être utile d’en parler à un professionnel de la santé. L’intimidation peut avoir des conséquences durables et importantes si elle n’est pas résolue.
N’ignorez pas les menaces de suicide
Bien que tous les enfants ne menacent pas de se suicider avant de le faire, certains le font. Si un être cher mentionne s’être suicidé, prenez-en note. Même si la personne qui menace de se suicider n’a pas l’intention de donner suite, elle lance un véritable appel à l’aide et ne doit jamais être ignorée.
Si vous craignez que votre enfant se sente suicidaire, assurez-vous qu’il ait la possibilité de parler avec un conseiller et évitez de le laisser seul.
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