Aperçu
Comment un AVC affecte-t-il l’alimentation et la nutrition?
L’AVC peut dévaster la santé nutritionnelle d’une personne, car il peut limiter sa capacité à accomplir les activités quotidiennes associées à l’alimentation, comme faire l’épicerie, préparer les repas et se nourrir.
L’AVC peut également altérer la capacité d’une personne à avaler. Les problèmes de déglutition peuvent résulter d’un affaiblissement de la langue ou d’une perte de coordination des mouvements de la langue. La nourriture peut se coincer entre la joue et les dents et baver peut se produire en raison d’une incapacité à sceller les lèvres.
La personne peut également :
- S’étouffer et tousser pendant et après les repas
- Être incapable de sucer avec une paille
- Manque de réflexe nauséeux
- Souffrez d’une infection chronique des voies respiratoires supérieures
Si les besoins caloriques et nutritionnels ne peuvent être satisfaits, la personne peut souffrir de malnutrition, une condition caractérisée par une perte de poids et un manque d’appétit.
Les modifications du régime alimentaire doivent être individualisées en fonction du type et de l’étendue de ces déficiences. Un diététicien autorisé (RD) peut élaborer un plan de soins qui fournira un régime alimentaire satisfaisant et adéquat sur le plan nutritionnel.
Prise en charge et traitement
Quels sont les conseils pour bien manger avec des problèmes de déglutition ?
- Les liquides de consistance plus épaisse sont plus faciles à avaler.
- Buvez huit tasses de liquide chaque jour pour répondre aux besoins en liquide.
- Les aliments très chauds et bien frais facilitent la déglutition.
- Mangez fréquemment de petits repas tout au long de la journée pour répondre aux besoins en nutriments.
- Mangez des aliments humides, tels que des casseroles et des aliments en sauce.
La prévention
Comment puis-je ajuster mon alimentation pour réduire mon risque d’AVC ?
Une alimentation saine peut réduire votre risque de contracter des conditions médicales telles que l’hypertension (pression artérielle élevée), le diabète, les taux élevés de lipides (cholestérol élevé), les maladies coronariennes et l’obésité. Toutes ces conditions peuvent augmenter vos chances d’avoir un accident vasculaire cérébral. Votre génétique, vos antécédents d’AVC, votre âge, votre sexe, votre poids actuel, la répartition de la graisse corporelle, vos habitudes alimentaires et votre niveau de forme physique influencent également votre risque.
Facteurs qui ont tendance à augmenter la tension artérielle :
- Être en surpoids
- Manque d’exercice, mode de vie sédentaire
- Stress
- Fumeur
- Faible apport de certains minéraux, tels que le calcium et le potassium
- Apport élevé en sodium (sel)
Pour réduire votre risque d’AVC, suivez ces directives :
- Mangez une variété d’aliments.
- Maintenez un poids santé en équilibrant les calories que vous consommez avec l’activité physique.
- Choisissez plus de grains entiers, de légumes et de fruits.
- Choisissez des aliments faibles en gras saturés et en cholestérol.
- Choisissez des aliments contenant des quantités modérées de sucre ajouté.
- Choisissez des aliments contenant des quantités modérées de sel (sodium).
- Si vous buvez des boissons alcoolisées, consultez votre médecin et faites-le avec modération.
Conseils pratiques pour commencer une alimentation et un mode de vie plus sains :
- Soyez réaliste : faites un ou deux petits changements chaque mois et respectez-les, comme inclure un fruit et/ou un légume à chaque repas.
- Soyez aventureux : élargissez vos goûts et essayez une plus grande variété d’aliments.
- Soyez flexible : Équilibrez votre alimentation et votre activité physique sur plusieurs jours.
- Soyez raisonnable : appréciez tous les aliments ; n’en faites pas trop.
- Soyez actif : promenez le chien; ne vous contentez pas de regarder le chien marcher !
- Demandez l’aide d’une diététiste professionnelle (RD) pour vous aider à apporter ces changements importants à votre mode de vie en vue d’une alimentation plus saine.
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