Découvrez ce que l’examen peut (et ne peut pas) vous dire sur le travail imminent
Il existe une idée fausse commune selon laquelle en effectuant un examen du col de l’utérus à la fin de la grossesse, un médecin ou une sage-femme peut dire si le travail commencera bientôt ou si l’accouchement vaginal est recommandé ou non. Ce n’est pas le cas.
Cependant, un examen cervical à ce stade permet à un praticien de déterminer la dilatation et éventuellement la position du bébé, ce qui peut aider à définir le moment où le travail a réellement commencé (ou a commencé).
Aperçu
La plupart des praticiens font un premier examen cervical au début de la grossesse pour effectuer un test Pap et d’autres tests. Ensuite, aucun autre examen du col de l’utérus n’est effectué jusqu’à environ 35 à 37 semaines, à moins que des complications ne surviennent nécessitant des tests supplémentaires ou une évaluation du col de l’utérus. En règle générale, les praticiens testeront également le streptocoque du groupe B à ce stade.??
Il est important de noter qu’effectuer un examen du col de l’utérus n’est pas sans risque. Un examen peut augmenter le risque d’infection vaginale ou pourrait éventuellement entraîner la rupture prématurée des membranes. Si votre praticien souhaite effectuer un examen cervical à chaque visite, demandez-lui pourquoi et pour quel bénéfice.
Le choix de passer un examen du col de l’utérus – ou quels examens passer – vous appartient entièrement.
But
Les examens du col de l’utérus peuvent mesurer certaines choses qui peuvent donner l’impression que le travail pourrait arriver bientôt, mais aucun de ceux-ci n’est un prédicteur infaillible du moment exact où il commencera. Les examens du col de l’utérus sont également subjectifs par nature et peuvent ne pas être tout à fait cohérents entre les praticiens.
Ils sont utilisés pour évaluer les éléments suivants :
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Dilatation : Se référant à la largeur d’ouverture du col de l’utérus (10 centimètres étant le plus large)
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Maturité : Il s’agit de la consistance du col de l’utérus. Il commence par se sentir ferme comme le bout d’un nez, se ramollit pour ressembler à un lobe d’oreille et finit par se ramollir davantage pour ressembler à l’intérieur d’une joue.
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Effacement : c’est la finesse du col de l’utérus. Si vous considérez le col de l’utérus comme un entonnoir et mesurant environ 2 pouces de long, vous verrez qu’un effacement à 50 % signifie que le col de l’utérus mesure maintenant environ 1 pouce de longueur. Au fur et à mesure que le col de l’utérus se ramollit et se dilate, la longueur diminue également.
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Station : C’est la position du bébé par rapport au bassin, mesurée en plus et en moins. Un bébé qui est à la station zéro est dit être engagé tandis qu’un bébé dans les nombres négatifs est dit flottant. Les nombres positifs sont la solution !
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Position du bébé : En palpant les lignes de suture sur le crâne du bébé, là où les quatre plaques osseuses n’ont pas encore fusionné, un praticien peut dire dans quelle direction le bébé fait face car les fontanelles antérieure et postérieure (points mous) sont façonné différemment. (Cette mesure n’est pas utilisée au bureau car elle est difficile à déterminer avec une dilatation minimale et des membranes intactes.)
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Position du col de l’utérus : Le col de l’utérus se déplacera de plus en arrière dans le corps vers l’avant, ou de postérieur à antérieur.
Limites
Les praticiens peuvent essayer d’utiliser les informations recueillies lors d’un examen cervical pour prédire des choses comme le début du travail ou si le bébé passera dans le bassin. Un examen du col de l’utérus ne peut tout simplement pas mesurer ces choses.
Le col de l’utérus d’une personne enceinte peut être très dilaté et il se peut qu’elle n’ait toujours pas son bébé avant la date prévue ou même près de sa date prévue. Certaines personnes peuvent se promener avec un col dilaté pendant des semaines. Il y en a d’autres qui ne se dilatent même pas 24 heures avant la naissance.
Un examen du col de l’utérus peut vous dire beaucoup de choses, mais malheureusement pas quand votre bébé est en route.
De même, et pour plusieurs raisons, ils ne permettent pas de prédire si un accouchement vaginal est conseillé. Pour commencer, l’examen ne prend pas en compte le travail et le positionnement. Pendant le travail, il est naturel que la tête du bébé se moule et que le bassin de la mère bouge.
Si l’examen cervical a lieu trop tôt, il ne tient pas compte de ce que des hormones comme la relaxine feront pour aider à rendre le bassin, une structure mobile, plus flexible.
La seule vraie exception à cette recommandation d’opportunité est dans le cas d’un bassin très étrangement structuré. Par exemple, un examen peut fournir des informations utiles si une mère a eu un accident de voiture et a subi un bassin brisé, ou si quelqu’un a un problème osseux spécifique (qui est plus souvent observé lorsqu’il y a une mauvaise alimentation pendant les années de croissance).??
Des risques
Les examens du col de l’utérus peuvent augmenter le risque d’infection, même lorsqu’ils sont effectués avec soin et avec des gants stériles. Un examen interne peut pousser les bactéries normales présentes dans le vagin vers le col de l’utérus. Il existe également un risque accru de rupture des membranes en appliquant trop de pression sur le col de l’utérus.??
Certains praticiens pratiquent régulièrement ce qu’on appelle le décapage des membranes, qui sépare la poche d’eau du col de l’utérus. L’intention est que le décapage des membranes stimule la production de prostaglandines pour aider le travail à commencer et irrite le col de l’utérus, provoquant sa contraction. Cela ne s’est pas avéré efficace pour tout le monde et comporte toujours les risques susmentionnés.??
Pendant le travail, réduire au minimum les examens du col de l’utérus est le pari le plus sûr, surtout si vos membranes sont déjà rompues, afin de limiter les risques d’infection.
Vous et votre praticien devez travailler ensemble pour décider de ce qui convient à vos soins pendant la grossesse, en pesant les avantages et les risques. Certaines femmes enceintes refusent totalement les examens du col de l’utérus, tandis que d’autres demandent qu’ils ne soient pratiqués qu’après 40 semaines.
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