La plus grande partie du cerveau – le cortex cérébral – a deux moitiés (hémisphères). L’hémisphère droit du cerveau contrôle la cognition (pensée), les émotions et l’orientation spatiale (sens de la position du corps). L’hémisphère gauche du cerveau contrôle les compétences linguistiques expressives (capacité à parler) et les compétences linguistiques réceptives (capacité à comprendre ce que disent les autres) d’une personne.
AVC droit et difficultés de communication
Les difficultés de communication du cerveau droit peuvent être difficiles à remarquer au début. Ces difficultés peuvent inclure une mauvaise attention et une diminution de la perception. Un survivant d’un AVC du cerveau droit peut avoir de la difficulté à traiter les informations (visuelles et verbales) et à réduire ses capacités cognitives (réflexion) telles qu’un mauvais jugement, une courte durée d’attention et une perte de mémoire à court terme.
Les soignants peuvent prendre des mesures pour aider les survivants d’un AVC à faire face aux limites des lésions cérébrales droites, une fois que leurs limites sont reconnues. Voici quelques conseils :
- Gardez un environnement sûr. Tous les objets susceptibles d’être dangereux (comme les poisons, les produits chimiques de nettoyage et les objets pointus) doivent être conservés dans un endroit sécurisé.
- Encouragez le survivant d’un AVC à balayer complètement (tourner la tête d’un côté à l’autre pour voir) son environnement pour compenser toute perte de son champ de vision ou toute négligence du côté gauche.
- Reconnaissez que la partie affectée de son corps fait toujours partie du survivant de l’AVC.
- Offrez de l’aide et encouragez le survivant d’un AVC à accepter l’aide offerte.
- Soyez sensible aux difficultés visuelles et sensorielles du survivant d’un AVC. Par exemple, placez les objets dont la personne peut avoir besoin sur son côté droit si elle a du mal à voir ou à sentir des choses sur son côté gauche.
- Minimisez l’encombrement de l’environnement et les distractions. Trop de stimulation visuelle ou auditive (sonore) dans l’environnement peut être dangereuse et peut prêter à confusion. Un environnement calme et tranquille peut aider une personne à se concentrer sur une tâche donnée.
- Aide à prévenir les blessures pouvant résulter d’une incapacité à déterminer la profondeur et la distance.
- Assurez-vous que les bords pointus des objets tels que les meubles et les portes sont clairement marqués ou protégés.
Les survivants d’un AVC avec des lésions cérébrales droites ont souvent des problèmes d’élocution et de communication. Beaucoup de ces personnes ont du mal à prononcer correctement les sons de la parole en raison de la faiblesse ou du manque de contrôle des muscles du côté gauche de la bouche et du visage. C’est ce qu’on appelle la « dysarthrie ».
Accident vasculaire cérébral gauche et difficultés de communication
Les survivants d’un AVC du cerveau gauche peuvent éprouver des problèmes de communication et une paralysie (perte d’utilisation) du côté droit. Les problèmes de communication peuvent affecter les capacités de réception (compréhension) ou d’expression (expression) de la survivante. C’est ce qu’on appelle « l’aphasie ». Ils peuvent également avoir des troubles de l’élocution du côté droit du visage et / ou une faiblesse de la bouche appelée «dysarthrie».
Lorsque vous communiquez avec un survivant d’un AVC qui a des problèmes de communication (aphasie), il est utile de :
- Sois patient.
- Éliminez les distractions. Éteignez le téléviseur, limitez les bruits parasites.
- Gardez les questions simples, afin que la survivante puisse répondre par oui ou par non.
- Gardez les commandes et les directions simples.
- Parlez d’une voix normale à un volume normal.
- Donnez à la personne le temps de traiter les informations, ainsi que de répondre aux questions ou aux commandes.
- Ne précipitez pas la survivante pour répondre à vos questions ou commentaires.
- Résistez à la tentation de répondre aux questions à sa place.
Les survivants d’un AVC peuvent avoir des difficultés à communiquer après un AVC. Les problèmes de communication peuvent être classés en deux catégories de base : l’aphasie et les troubles moteurs de la parole.
Aphasie
En termes simples, l’aphasie est la perte de la capacité de communiquer normalement résultant d’une lésion, généralement du côté gauche du cerveau, qui abrite le centre de communication.
La condition peut affecter la capacité d’une personne à comprendre ce qui lui est dit ou demandé (compréhension auditive).
L’aphasie peut également affecter la capacité de lire, d’écrire et de traiter les nombres. Votre orthophoniste peut vous fournir des informations complémentaires sur l’aphasie et les troubles moteurs de la parole.
Troubles moteurs de la parole
Certains survivants d’un AVC peuvent avoir des difficultés d’élocution ou des troubles de l’élocution en raison d’une faiblesse musculaire (dysarthrie) ou d’une difficulté de programmation motrice et de coordination des muscles de la parole (apraxie).
On peut demander à un orthophoniste d’évaluer les compétences de communication du patient et de discuter avec la famille des moyens d’aider à améliorer la communication avec le survivant d’un AVC. L’orthophoniste recommandera également tout suivi ultérieur après la sortie de l’hôpital.
Des informations supplémentaires concernant l’aphasie peuvent également être obtenues sur les sites Web suivants :
- Association américaine pour l’audition en langage parlé (ASHA)
- Association américaine des accidents vasculaires cérébraux
Discussion about this post