Pour les patients qui souffrent d’une défaillance d’organe et qui ont besoin d’une greffe, trouver un donneur d’organe vivant peut être le meilleur moyen d’obtenir une greffe sans période d’attente prolongée. Le don lié au vivant est le type original de don d’organes, à commencer par la première greffe de rein en 1954, avec un rein donné par le jumeau identique du patient.
Le don lié au vivant devient de plus en plus populaire, car les patients attendent plus longtemps que jamais pour une greffe. La meilleure chance d’un patient pour une greffe, sans l’attente prolongée, est de trouver un donneur dans sa famille ou un ami.
Les reins ne sont pas le seul organe qui peut être donné par un donneur vivant ; des segments de foie, des segments de poumon et des segments d’intestin peuvent être donnés par un parent. Ce type de don diminue le temps d’attente pour une greffe, ce qui est particulièrement important parce que les patients deviennent souvent plus malades en attendant. Des temps d’attente plus courts améliorent les chances d’obtenir un excellent résultat, car le receveur est en meilleure santé et mieux à même de tolérer la chirurgie au moment de la greffe.
Qui peut être un donneur vivant d’organes
Être un donneur vivant d’organes n’est pas aussi simple que de subir des tests sanguins pour voir si vous correspondez au receveur potentiel. Vous devez être en bonne santé émotionnelle et physique pour réussir un don d’organe.
Les donateurs potentiels doivent :
- Être en bonne santé sans problèmes médicaux majeurs
- Être proportionné à la taille et au poids
- Ne pas avoir d’antécédents de diabète, d’hypertension artérielle ou de maladie cardiaque
- Être un adulte de moins de 65 ans
- Avoir un groupe sanguin compatible
- Ne pas avoir de problèmes mentaux qui pourraient interférer avec les capacités de prise de décision
Essai
Des tests substantiels sont nécessaires avant qu’une personne puisse faire un don d’organe. Des tests psychologiques sont effectués pour s’assurer qu’un donneur potentiel est capable de comprendre la décision de faire un don, les risques du don et le processus de don. Des tests médicaux approfondis sont effectués pour protéger à la fois le donneur et le receveur. Pour le donneur, il est essentiel que les tests montrent qu’il est en bonne santé et qu’il ne sera pas lésé par le don. Pour le receveur, il est nécessaire de déterminer que l’organe sera bien compatible et ne sera pas rejeté et que le donneur n’a aucune maladie qui pourrait être transmise au receveur, notamment l’hépatite, le VIH ou le cancer.
Du sang sera prélevé pour plusieurs tests. Un test de typage sanguin standard sera effectué ainsi qu’un typage tissulaire, une compatibilité croisée et un dépistage des anticorps. Ces tests sont utilisés pour voir si le donneur est compatible avec le receveur, ou s’il existe une forte probabilité de rejet d’organe.
Des radiographies standard seront effectuées pour vérifier tout problème cardiaque et pulmonaire. Les échantillons d’urine seront analysés pour la fonction des organes dans le cas des donneurs de rein. Les donneuses subiront un examen gynécologique complet et éventuellement une mammographie. Des tests supplémentaires spécifiques à un organe peuvent être demandés si le chirurgien transplantologue le juge nécessaire.
Options lorsqu’un parent ne correspond pas
Si un parent ou un conjoint disposé à faire un don ne correspond pas au don, un don jumelé est une option. Un don jumelé se produit lorsqu’une personne qui a besoin d’une greffe ne correspond pas à la personne qui est admissible au don. Le couple est ensuite jumelé à un couple similaire, qui ne se correspond pas non plus.
Voici un exemple : le bénéficiaire A et son conjoint, le donateur A, ne correspondent pas. Le bénéficiaire B et son conjoint, le donneur B, ne se correspondent pas. Le receveur A reçoit le rein du donneur B et le receveur B reçoit le rein du donneur A, le tout le même jour.
Si un don apparié n’est pas une option, l’option suivante est la liste d’attente traditionnelle, où les patients attendent un organe d’un donneur décédé.
Des risques
En plus des risques généraux de la chirurgie, le don d’un organe comporte des risques supplémentaires.
Les risques d’être un donneur de rein
- Hypertension artérielle
- Protéine dans l’urine, qui peut signaler une insuffisance rénale précoce
Les risques du don de poumon
- Caillots sanguins, en particulier dans les poumons
- Difficulté à respirer
- Collapsus pulmonaire
- Problèmes cardiaques, y compris des rythmes cardiaques anormaux
-
Infection et inflammation du poumon
Les risques du don de foie
- Caillots sanguins
- Obstructions de l’intestin grêle
- Problèmes de saignement
Frais
Si vous envisagez de devenir donneur d’organes, il est important de connaître les coûts du don. Les frais médicaux liés au don d’organe sont pris en charge par l’assurance du receveur, y compris les frais d’hospitalisation, les tests avant chirurgie et tous les autres frais médicaux directement liés au don. Ceci est vrai pour tous les types de dons d’organes.
Les dépenses supplémentaires subies par un donneur vivant, y compris la perte de salaire, les frais de garde d’enfants pendant la convalescence, les frais de nourriture, d’hébergement et de déplacement, ne sont pas couverts. Si le donateur a souscrit une assurance invalidité, il peut n’y avoir aucune perte de salaire ou la perte peut être minimisée.
Pour les donateurs qui ont des difficultés avec les coûts qui ne sont pas couverts par l’assurance, le Programme national d’aide aux donateurs vivants peut fournir une aide pour les dépenses.
Faire face à un don lié à la vie
Le don et la réception d’un organe comportent des problèmes émotionnels importants, et la capacité de faire face à ces problèmes est essentielle à la fois pour le donneur et le receveur. Il est important d’avoir une discussion ouverte et franche sur les attentes que le donneur et le receveur peuvent avoir, ainsi que sur les préoccupations et les problèmes, avant la greffe.
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