Aperçu
Qu’est-ce que l’automutilation ?
L’automutilation (IS) est définie comme toute blessure intentionnelle à son propre corps. Ce trouble est également appelé automutilation ou automutilation. Habituellement, l’automutilation laisse des marques ou endommage les tissus. L’automutilation peut impliquer l’un des comportements suivants :
- Coupe.
- Brûlure (ou « marquage » avec des objets chauds).
- Cueillir la peau ou rouvrir les plaies.
- Tirer les cheveux (trichotillomanie).
- Coup de tête.
- Frapper (avec un marteau ou un autre objet).
- Casse-os.
La plupart de ceux qui s’automutilent agissent seuls plutôt qu’en groupe. Ils tentent également de cacher leur comportement.
Symptômes et causes
Qu’est-ce qui pousse une personne à s’automutiler?
L’automutilation peut survenir chez les deux sexes et chez toutes les races de personnes. Le comportement n’est pas limité par l’éducation, l’âge, l’orientation sexuelle, le statut socio-économique ou la religion. Cependant, il existe des facteurs communs chez les personnes qui s’automutilent. L’automutilation survient plus souvent chez :
- Les adolescentes.
- Les personnes qui ont des antécédents d’abus physique, émotionnel ou sexuel.
- Les personnes qui ont des problèmes coexistants de toxicomanie, de trouble obsessionnel-compulsif ou de troubles de l’alimentation.
- Individus qui ont été élevés dans des familles qui décourageaient l’expression de la colère.
- Les personnes qui n’ont pas les compétences nécessaires pour exprimer leurs émotions et qui n’ont pas un bon réseau de soutien social.
Même s’il est possible qu’une blessure auto-infligée puisse entraîner des dommages potentiellement mortels, l’automutilation n’est pas considérée comme un comportement suicidaire. L’automutilation survient généralement lorsque les gens sont confrontés à ce qui semble être des sentiments accablants ou pénibles. Les personnes qui s’automutilent pourraient avoir l’impression que l’automutilation est un moyen de :
- Soulager temporairement les sentiments intenses, la pression ou l’anxiété.
- Être réel, être vivant ou ressentir quelque chose.
- Être capable de ressentir la douleur à l’extérieur plutôt qu’à l’intérieur.
- Être un moyen de contrôler et de gérer la douleur – contrairement à la douleur ressentie lors d’abus physiques ou sexuels.
- Fournir un moyen de briser l’engourdissement émotionnel (l’auto-anesthésie qui permet à quelqu’un de se couper sans ressentir de douleur).
- Demander de l’aide de manière indirecte ou attirer l’attention sur le besoin d’aide.
- Essayer d’affecter les autres en les manipulant, en essayant de les faire aimer, en essayant de les culpabiliser ou en essayant de les faire partir.
L’automutilation peut également être le reflet de la haine de soi d’une personne. Certains automutilateurs se punissent pour avoir ressenti des sentiments forts qu’ils n’étaient généralement pas autorisés à exprimer lorsqu’ils étaient enfants. Ils pourraient aussi se punir d’être en quelque sorte mauvais et indignes. Ces sentiments sont une conséquence de la violence et la conviction que la violence était méritée.
Quels sont les symptômes de l’automutilation?
Les symptômes de l’automutilation comprennent :
- Coupures et brûlures fréquentes qui ne peuvent être expliquées.
- Auto-poinçonnage ou grattage.
- Aiguille coincée.
- Coup de tête.
- Oeil pressant.
- Se mordiller les doigts ou les bras.
- S’arracher les cheveux.
- Se gratter la peau.
Les signes avant-coureurs qu’une personne pourrait s’automutiler comprennent :
- Porter des pantalons et des manches longues par temps chaud.
- L’apparition de briquets, de rasoirs ou d’objets tranchants auxquels on ne s’attendrait pas parmi les effets personnels d’une personne.
- Faible estime de soi.
- Difficulté à gérer les sentiments.
- Problèmes relationnels.
- Mauvais fonctionnement au travail, à l’école ou à la maison.
Diagnostic et tests
Comment l’automutilation est-elle diagnostiquée?
Si une personne montre des signes d’automutilation, un professionnel de la santé mentale ayant une expertise en matière d’automutilation doit être consulté. Le professionnel de la santé mentale pourra faire une évaluation et recommander un traitement. L’automutilation peut être un symptôme de maladie psychiatrique, notamment :
-
Troubles de la personnalité (en particulier trouble de la personnalité borderline).
-
Trouble bipolaire.
- Dépression majeure.
-
Troubles anxieux (en particulier trouble obsessionnel-compulsif).
-
Schizophrénie.
Prise en charge et traitement
Comment traite-t-on l’automutilation?
La thérapie peut être utilisée pour aider une personne à cesser de s’automutiler :
- La thérapie cognitivo-comportementale pourrait être utilisée pour aider une personne à apprendre à reconnaître et à gérer les sentiments déclencheurs de manière plus saine.
- Les thérapies de stress post-traumatique peuvent être utiles pour les automutilateurs qui ont des antécédents d’abus ou d’inceste.
- La thérapie de groupe pourrait être utile pour diminuer la honte associée à l’automutilation et pour favoriser l’expression saine des émotions.
- La thérapie familiale peut aider à traiter tout antécédent de stress familial lié au comportement et peut aider les membres de la famille à apprendre à communiquer plus directement et sans jugement les uns avec les autres.
De plus, l’hypnose ou d’autres techniques d’auto-relaxation sont utiles pour réduire le stress et la tension qui précèdent souvent les incidents d’automutilation.
Des médicaments tels que les antidépresseurs ou les anxiolytiques peuvent être utilisés pour réduire la réponse impulsive initiale au stress.
Perspectives / Pronostic
Quel est le pronostic (chance de guérison) pour les personnes qui s’automutilent ?
Le pronostic varie en fonction de l’état émotionnel ou psychologique d’une personne. Il est important de déterminer les facteurs qui mènent aux comportements d’automutilation d’un individu. Il est également important d’identifier tout trouble de la personnalité préexistant qui doit être traité.
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