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Il est important que votre enfant sache que l’échec à un examen de sciences ou la suppression dans le jeu ne fait pas de lui une victime. L’échec, le rejet et la déception font partie de la vie. Aidez votre enfant à apprendre à assumer la responsabilité personnelle de sa façon de penser, de ressentir et de se comporter afin qu’il ne traverse pas la vie en insistant sur le fait qu’il est victime de gens méchants et de circonstances malheureuses. Même lorsqu’elle fait face à des difficultés, donnez à votre enfant les moyens de se considérer comme une personne mentalement forte qui peut supporter l’adversité.
Conseils pour prévenir une mentalité de victime
Que vous voyiez déjà des signes avant-coureurs d’une mentalité de victime,ou si vous espérez éviter l’attitude du « pauvre moi » avant qu’elle ne commence, voici sept étapes que vous pouvez suivre pour responsabiliser votre enfant :
Créer des rituels de gratitude
La gratitude tient à distance l’apitoiement sur soi. Passez du temps à parler de ce pour quoi vous êtes reconnaissant chaque jour. Même lorsque vous rencontrez des circonstances difficiles, adoptez une attitude reconnaissante.
Créez des rituels quotidiens qui aideront votre enfant à reconnaître toutes les raisons pour lesquelles il doit être reconnaissant. Voici quelques idées:
- Au dîner, demandez à votre enfant quelle est la meilleure partie de sa journée.
- À l’heure du coucher, demandez-leur de nommer trois bonnes choses qui se sont produites.
- Créez un tableau d’affichage de gratitude et épinglez-y des notes décrivant ce pour quoi vous êtes reconnaissant chaque jour.
Faire taire la pensée négative
Certains enfants ont tendance à avoir une vision plus pessimiste que d’autres. Mais avec un peu d’aide, ils peuvent reconnaître que leurs pensées négatives peuvent ne pas être exactes. Aidez votre enfant à faire taire ses pensées négatives en recherchant des exceptions à la règle. S’ils insistent : « Je n’ai jamais l’occasion de faire quoi que ce soit d’amusant », rappelez-leur les activités amusantes auxquelles ils ont récemment participé. S’ils disent : « Personne ne m’aime jamais », indiquez les personnes qui le font.
Faire face à des émotions inconfortables
Apprenez à votre enfant à gérer les émotions inconfortables, comme la peur, l’anxiété, la colère et la tristesse. Les enfants qui ont des capacités d’adaptation saines sont moins susceptibles d’insister sur le fait que les événements mineurs sont catastrophiques. Disciplinez le comportement de votre enfant, pas l’émotion. Faites-leur savoir que les émotions sont acceptables, mais qu’il est important de gérer ces émotions d’une manière socialement appropriée. Apprenez-leur des façons saines d’exprimer leurs sentiments et empêchez-les d’organiser leur propre fête de pitié chaque fois qu’ils sont contrariés.
Un enfant qui a confiance en sa capacité à gérer la déception ne se lamentera pas que la vie n’est pas juste quand il est temps de quitter la cour de récréation, par exemple.
Enseigner les compétences de résolution de problèmes
Les enfants qui manquent de compétences en résolution de problèmes sont susceptibles d’adopter une approche passive de la vie. Un enfant qui ne sait pas faire ses devoirs de maths peut se résigner à un échec sans même essayer de trouver une solution. Ou, un enfant qui ne fait pas partie de l’équipe de football peut conclure qu’il est un athlète terrible.
Apprenez à votre enfant à résoudre des problèmes. Un enfant qui agit lorsqu’il fait face à des difficultés est beaucoup moins susceptible de se considérer comme une victime impuissante. Les enfants ayant de bonnes compétences en résolution de problèmes peuvent empêcher les petites pierres d’achoppement de se transformer en obstacles majeurs.
Aider d’autres personnes
Il est facile pour les enfants de penser qu’ils ont les plus gros problèmes au monde. Leur montrer qu’il y a beaucoup d’autres personnes avec de plus gros problèmes peut les aider à voir que tout le monde fait face à des difficultés. Aider les autres peut montrer à votre enfant que, quel que soit son jeune âge ou quels que soient les problèmes qu’il a rencontrés, il a la capacité d’aider quelqu’un d’autre.
Faites du bénévolat dans une soupe populaire, aidez un voisin âgé à faire des travaux de jardinage ou participez à un projet de collecte de fonds. Impliquez régulièrement votre enfant dans des activités de service communautaire afin qu’il puisse reconnaître les opportunités de rendre le monde meilleur.
Enseigner les compétences d’affirmation de soi
Apprenez à votre enfant qu’il n’a pas à être une victime passive. Si un autre enfant attrape un jouet de sa main, aidez-le à le récupérer. Ou, s’ils sont harcelés par d’autres enfants à l’école, expliquez comment demander de l’aide à un enseignant. Les enfants ayant des capacités d’affirmation de soi peuvent s’exprimer et dire : « Ne fais pas ça » ou « Je n’aime pas ça quand tu fais ça ». Donnez à votre enfant les moyens d’utiliser ses mots et vous réduirez la probabilité qu’il devienne une victime.
Jeu de rôle Situations difficiles
Le jeu de rôle est un formidable outil d’enseignement, car les enfants apprennent mieux lorsqu’ils ont l’occasion de mettre en pratique leurs compétences directement. Aidez votre enfant à apprendre à éviter une mentalité de victime en lui montrant comment gérer de manière proactive les situations difficiles. S’il vous dit que personne ne joue avec lui pendant la récréation, aidez-le à s’entraîner à lui demander s’il peut jouer avec vous. Lorsqu’ils réaliseront leurs choix pour réagir à des situations difficiles, ils seront plus susceptibles de prendre des mesures positives.














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