L’un des types d’intimidation les plus compliqués à traiter est celui des victimes d’intimidation. Les intimidateurs-victimes représentent des enfants qui sont à la fois des intimidateurs et des victimes. Ils intimident les autres parce qu’eux aussi ont été intimidés.
Étant donné que les victimes d’intimidation font face à un ensemble complexe de conséquences, il est essentiel que les parents et les autres personnes reconnaissent les défis auxquels elles sont confrontées et conçoivent des interventions adaptées à leurs besoins. Par exemple, ces enfants peuvent bénéficier de programmes axés sur la restructuration cognitive, la résolution de problèmes, la résolution de conflits et la gestion des émotions.
Voici quelques idées pour aider les victimes d’intimidation à briser le cycle de l’intimidation et de la victimisation.
Travail sur l’attitude
Souvent, les intimidateurs ont des attitudes et des croyances négatives envers eux-mêmes et les autres. Travaillez pour changer ces croyances. Aidez votre enfant à voir qu’il y a du bon en lui et qu’il y a du bon chez les autres. Par exemple, le renforcement de la résilience et de l’estime de soi peut y parvenir. Si les victimes d’intimidation ont confiance en elles et s’affirment sans être agressives, elles sont plus susceptibles de briser le cycle de l’intimidation.
Transmettre des compétences sociales
Plusieurs fois, les intimidateurs-victimes ont du mal avec l’interaction sociale. Ils peuvent également manquer de compétences en résolution de problèmes.
Identifiez les domaines dans lesquels votre enfant a des difficultés et aidez-le à surmonter ces défis. Donnez des exemples de différentes situations difficiles et réfléchissez ensemble à la manière dont ces situations pourraient être gérées. Le but est de leur donner plusieurs options pour faire face à des situations difficiles.
Aidez-les à se faire des amis
Les pairs ont non seulement une influence négative sur les intimidateurs-victimes, mais ils les rejettent et les ostracisent également. Cherchez des façons d’aider votre enfant à se faire quelques amis. Non seulement les amitiés empêchent l’intimidation, mais elles fournissent également le soutien social qui fait souvent défaut aux victimes d’intimidation.
Apprenez-leur à gérer leurs émotions
Les victimes d’intimidation ont souvent du mal à gérer leurs émotions. Souvent, ils ont un sens accru de la conscience de ce qui se passe autour d’eux. En conséquence, ils réagissent rapidement et agressivement aux conflits, même normaux. Ils réagissent également fortement aux insultes, aux taquineries et à l’intimidation.
Donnez à votre enfant les compétences de maîtrise de soi et de régulation des émotions nécessaires pour réagir de manière calme et rationnelle. Le fouetter est une réponse que les autres recherchent. Alors travaillez avec eux pour changer leurs réponses.
Transmettre de l’empathie
Bien que vous souhaitiez aider votre enfant à guérir et à surmonter l’intimidation, il est également extrêmement important que votre enfant comprenne que le choix de l’intimidation lui appartenait. Être harcelé par les autres n’excuse pas leurs actions et ne leur donne pas une raison de s’en prendre aux autres.
Parce que votre enfant sait ce que c’est que d’être une victime, insistez sur le fait que son intimidation a également infligé de la douleur à une autre personne. Essayez de leur faire comprendre ce que c’est que d’être l’autre personne.
Une autre bonne option consiste à demander à votre enfant de vous répéter ce qu’il a mal fait. Vous devez également mettre en œuvre des conséquences pour leurs comportements d’intimidation. La clé est de faire quelque chose pour s’assurer que votre enfant comprend que l’intimidation est un choix et n’est jamais acceptable.
Focus sur les universitaires
En règle générale, les victimes d’intimidation ont du mal avec les universitaires. Les défis auxquels ils sont confrontés en étant à la fois un intimidateur et une victime les maintiennent souvent si nerveux et préoccupés par le fait que leurs études en souffriront. Au lieu de cela, essayez de trouver des moyens de mettre les universitaires au centre de la scène.
Apprenez-leur des façons d’arrêter de ruminer sur l’intimidation ou les victimes qu’ils vont cibler et concentrez-vous plutôt sur ce qui est le plus important à propos de l’école. Et si l’intimidateur-victime se débat dans un domaine particulier, cherchez des moyens de l’aider à s’améliorer. Par exemple, est-ce qu’un programme en ligne ou un tuteur après l’école serait utile ? Explorez toutes les options pour déterminer ce qui convient le mieux à votre enfant.
Chercher de l’aide extérieure
Étant donné que les victimes d’intimidation sont constamment intimidées, vous devez également aider votre enfant à surmonter les effets de l’intimidation. Assurez-vous de rechercher des signes de dépression, des pensées suicidaires, des troubles de l’alimentation et même un trouble de stress post-traumatique.
Si vous avez des pensées suicidaires, contactez la National Suicide Prevention Lifeline au 1-800-273-8255 pour obtenir le soutien et l’assistance d’un conseiller qualifié. Si vous ou un être cher êtes en danger immédiat, appelez le 911.
Pendant ce temps, si l’intimidation est liée à des cliques ou à la pression des pairs, aidez-les également à naviguer dans ces expériences. N’ayez pas peur de contacter un conseiller ou le médecin de votre enfant pour obtenir de l’aide. Ces professionnels externes peuvent aider votre enfant à apprendre à gérer efficacement les émotions négatives et les conséquences de l’intimidation. Ils peuvent également aider votre enfant à apprendre à s’abstenir d’intimider les autres en gérant sa colère, en changeant son état d’esprit et en apprenant à se maîtriser.
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