Inquiet de la consommation de drogue ou d’alcool de votre ex-conjoint avec vos enfants ? La consommation de substances est un problème réel avec lequel de nombreux adultes luttent. Mais quand, exactement, les tribunaux interviennent-ils et que pouvez-vous faire, en tant que parent concerné, pour protéger vos enfants tout en respectant un calendrier de visites et de garde des enfants ordonné par le tribunal ?
Quand les tribunaux s’impliquent généralement
Les tribunaux répondent généralement à la consommation de substances d’un parent soit lors d’une audience sur la garde d’un enfant, soit lorsque des plaintes concernant une consommation présumée de substances – et son impact sur les enfants – sont signalées soit au tribunal qui a délivré l’ordonnance de garde d’enfants, soit à l’État (par l’intermédiaire du Département de Services de protection de l’enfance).
Comment les tribunaux réagissent à la consommation de substances par les parents
Les tribunaux prennent des mesures lorsque la consommation de substances, sous forme d’alcool et de drogues illicites, et/ou l’abus de médicaments d’ordonnance entravent réellement la capacité d’un parent à prendre soin de ses enfants ou lorsque le parent présente un danger pour le bien-être des enfants.
Si la question est soulevée lors d’une audience sur la garde d’un enfant, le juge ordonnera probablement une enquête sur l’affaire pour déterminer si les allégations sont vraies et, le cas échéant, si la consommation d’alcool ou de drogue du parent affecte sa capacité à s’occuper correctement des enfants. Dans les 50 États, la norme de l’intérêt supérieur de l’enfant est utilisée pour déterminer la garde des enfants.
Cette norme tient compte de l’aptitude parentale générale de chaque partie, y compris la consommation d’alcool et/ou de drogues. De plus, s’il existe des antécédents documentés de consommation de substances, le juge peut également tenir compte des actions d’un parent au cours de cette période avant de prendre une décision concernant la garde.
Mais disons que la garde a déjà été déterminée. Comment, alors, les tribunaux pourraient-ils répondre aux plaintes concernant la consommation de substances? Si les tribunaux déterminent que les plaintes sont fondées, le juge peut restreindre le contact du parent avec les enfants en modifiant les modalités de visite et/ou de garde.
Dans certains cas, le juge peut également ordonner que la visite d’un parent non gardien soit supervisée pour s’assurer que le parent rend visite à l’enfant dans un cadre sûr et contrôlé. Parfois, un travailleur social nommé par le tribunal ou un membre de la famille supervise ces types de séances.
De plus, le juge peut exiger que la visite reste supervisée jusqu’à ce que le parent puisse démontrer qu’il y a eu un changement de circonstances ou que le parent participe à un programme de counseling ou de réadaptation en matière de toxicomanie.
Comment gérer vos préoccupations
Si vous êtes préoccupé par la consommation d’alcool ou de drogues de votre ex-conjoint, vous pouvez soulever cette question auprès du tribunal et prendre des mesures pour documenter tout incident qui appuie vos préoccupations. Cela peut inclure des rapports de police, des accusations de conduite en état d’ivresse ou des preuves similaires. Il est important d’avoir un dossier non seulement de la consommation de substances de l’autre parent, mais également des documents indiquant que la consommation de substances rend le parent inapproprié.
Si vous êtes préoccupé par la sécurité de votre enfant, vous voudrez peut-être demander une ordonnance d’interdiction ou refuser les visites avec l’autre parent. La crainte d’un préjudice imminent pour votre enfant est une raison valable pour refuser la visite et démontrera votre motif légitime de préoccupation au juge.
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