Dire les choses que les intimidateurs disent pour éviter de prendre leurs responsabilités
Les gens disent des choses méchantes tout le temps. Mais cela ne le rend pas acceptable. En fait, les mots et les phrases méchants sont souvent l’une des formes d’intimidation les plus blessantes. Pourtant, ce sont les plus difficiles à reconnaître.
Souvent, les victimes d’intimidation ne réalisent même pas la nature insidieuse de ces mots et phrases. Mais les identifier pour ce qu’ils sont est une première étape cruciale dans la prévention de l’intimidation. Si votre adolescent a un ami qui utilise fréquemment ces phrases, il est important qu’il soit capable de voir à travers les mots l’intention derrière eux.
Voici une liste des cinq phrases les plus couramment utilisées par les intimidateurs pour éviter d’assumer la responsabilité de leur comportement d’intimidation.
Ma faute
Quand quelqu’un dit « mon mal », il admet une erreur sans vraiment s’excuser pour le mal qu’il a causé à la personne. De plus, cette expression se moque d’une erreur plutôt que de s’excuser sincèrement auprès de quelqu’un. Dire « mon mal » est l’équivalent verbal de hausser les épaules lorsque quelqu’un fait remarquer qu’une déclaration ou une action a été blessante.
Se détendre
Dire à quelqu’un de « se détendre » ou de « se détendre » revient à dire « vos inquiétudes ou vos sentiments ne sont pas valables ». Cela minimise également les sentiments d’une autre personne et indique que la personne réagit de manière excessive. Cela amène également les victimes à douter d’elles-mêmes et de leurs perceptions.
Lorsque les intimidateurs sont confrontés à leur comportement et qu’ils répondent par « détendez-vous », ils s’engagent dans un rejet de blâme et disent subtilement à leurs cibles que leurs sentiments ne sont pas valables.
Le message est qu’il y a quelque chose qui ne va pas dans la réaction de la victime et non dans les actions de l’intimidateur.
Peu importe
Quand quelqu’un répond par « peu importe », ce qu’il dit en réalité est « je m’en fiche » ou « ce que vous dites n’a pas d’importance pour moi ». La phrase est immédiatement dédaigneuse et met fin à la conversation. Cela communique également que l’intimidateur ou la fille méchante n’a aucun intérêt à ce que l’autre personne dit.
Les enfants utilisent le mot « peu importe » parce que c’est pratique et qu’il leur permet de se tirer d’affaire. Ils ont également tendance à l’utiliser lorsqu’ils savent qu’ils sont responsables de quelque chose mais qu’ils ne veulent pas en assumer la responsabilité. C’est une dernière tentative pour se venger de l’autre personne pour quelque chose.
Je suis désolé mais…
Une fois que quelqu’un ajoute un « mais » à des excuses, ce n’est plus des excuses. Les raisons qui suivent mais annulent essentiellement les excuses. Fondamentalement, l’intimidateur donne les raisons de son comportement, ce qui indique qu’il se sent justifié de blesser quelqu’un d’autre. De plus, les raisons de l’intimidateur incluent souvent une liste de choses que la victime a faites pour « provoquer » d’une manière ou d’une autre l’intimidation. Mais rappelez-vous, personne n’est responsable des choix d’un intimidateur mais l’intimidateur.
Plusieurs fois, les intimidateurs utiliseront cette tactique pour rejeter le blâme ou pour éviter d’assumer la responsabilité de la douleur qu’ils ont causée. Fondamentalement, cette phrase est une forme d’auto-conservation.
De vraies excuses n’incluent pas de justifications pour un mauvais comportement, mais visent plutôt à rétablir la relation avec l’autre personne.
Je plaisante ou pas d’offense, mais…
« Je plaisante » et « sans vouloir vous offenser » sont des expressions qui signifient que les filles et les intimidateurs utilisent pour blesser les autres sans avoir à avouer ce qu’ils disent. Pour la plupart des gens, ces phrases semblent assez inoffensives. Mais en réalité, ils permettent à un intimidateur de faire un petit coup à une autre personne sans aucune conséquence.
Si les victimes se battent contre une blague méchante, elles pourraient entendre des choses comme : « C’est juste une blague ! » « Quel est ton problème? Tu ne peux pas prendre une blague ? » et « Je plaisantais ! » Cette logique permet aux enfants de nier la responsabilité de leur comportement grossier. Et la victime de harcèlement est réduite au silence. La plupart du temps, la victime accepte la blague malgré la douleur qu’elle provoque.
Toutes ces déclarations ont un point commun. Ce sont des réponses typiques des intimidateurs lorsqu’ils sont confrontés. Ils rejettent ce qu’ils ont dit ou fait comme une blague ou répondent par « peu importe », « mon mal » ou « détendez-vous ». Ils montrent également un manque de remords pour le mal qu’ils ont causé à une victime d’intimidation.
Le but sous-jacent de ces phrases est de discréditer la victime, de la faire taire et de détourner l’attention. Les intimidateurs tentent également de reprendre le contrôle de la situation. Et le résultat final est que les enfants ciblés par l’intimidation se sentent encore plus victimisés parce que leur blessure est discréditée.
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