Votre ex pourrait vous informer qu’il aimerait que vous rencontriez un médiateur pour la garde des enfants et que vous ne sachiez peut-être pas quoi faire. Premièrement, il est utile de bien comprendre ce qu’est la médiation et ce qu’elle peut faire pour vous. La médiation fait référence au processus de résolution des différends juridiques avec l’aide d’un médiateur professionnel qui agit en tant que tiers neutre et facilite la discussion.
Les médiateurs du droit de la famille, en particulier, aident les parents à régler les problèmes de garde des enfants, le temps passé avec les parents et les visites, la pension alimentaire pour enfants, etc. Les avantages de travailler avec un médiateur de la garde des enfants comprennent une volonté accrue, de la part des deux parents, de suivre l’arrangement convenu et même d’économiser de l’argent (par rapport à une bataille judiciaire contentieuse).
Considérez la demande
Commencez par vous demander si vous souhaitez essayer la médiation avec votre ex. À moins qu’un juge ne vous ait ordonné d’assister à une séance de médiation, vous êtes libre de décider si vous souhaitez y participer ou non. Si vous pensez que la médiation peut vous aider, vous et votre ex, à travailler ensemble pour parvenir à un accord, alors vous voudrez peut-être l’essayer.
Répondre par écrit
Une fois que vous avez décidé d’essayer ou non la médiation, vous devez informer votre ex de cette décision par écrit. De cette façon, si vous êtes prêt à faire de la médiation et que vous vous retrouvez plus tard devant le tribunal, vous pouvez montrer au juge que vous étiez prêt à coopérer lorsque votre ex vous a demandé d’essayer la médiation.
En revanche, si vous refusez la médiation, expliquez votre raisonnement dans votre réponse. Tant que vous avez des raisons valables de refuser la médiation, vous ne serez pas considéré comme non coopératif au cas où vous vous retrouveriez plus tard devant les tribunaux.
Certains États autorisent les parents à soumettre leur demande initiale de médiation par l’intermédiaire des tribunaux. Si tel est le cas là où vous habitez, vous devrez contacter le tribunal pour répondre directement à la demande.
Volonté de participer
Dans le cas où un juge vous a ordonné de participer à la médiation, vous devez assister à une séance au moins et démontrer une volonté de faire fonctionner la médiation. Ne pas le faire pourrait amener le juge à vous tenir pour outrage. De plus, le refus de participer à une médiation ordonnée par le tribunal est susceptible de mettre en colère le juge affecté à votre dossier, ce qui pourrait facilement jouer contre vous.
Cependant, si le tribunal ne vous a pas ordonné de tenter une médiation, il n’y a vraiment aucune ramification juridique définitive à refuser de participer. Si l’autre parent vous amène plus tard au tribunal, il ou elle peut essayer de soulever votre refus de médiation auprès du juge.
Si elle n’est pas ordonnée par le tribunal, la médiation est quelque chose que les deux parents doivent accepter ; un parent ne peut forcer l’autre à participer à la médiation.
Sachez à quoi vous attendre
Les séances de médiation durent généralement de deux à trois heures. La séance commence généralement par une présentation du médiateur et une explication de son rôle. Il ou elle vous demandera ensuite, à vous et à votre ex, de vous présenter brièvement, de présenter votre version des faits et de donner une brève explication des raisons pour lesquelles vous recherchez une médiation.
On vous demandera peut-être également de dresser une liste des problèmes clés qui doivent être traités. À ce stade, le médiateur facilitera les discussions sur ces questions et tentera de vous aider à parvenir à un accord. Enfin, si vous et votre ex êtes en mesure de parvenir à un accord sur l’un des problèmes que vous essayez de résoudre et que vous souhaitez créer un accord écrit formel, le médiateur vous aidera à le faire.
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