Si vous avez déjà jeté un coup d’œil aux conversations de votre adolescent par SMS ou si vous avez vu comment il discute sur les réseaux sociaux, il y a de fortes chances qu’il y ait eu des moments où vous n’aviez aucune idée de ce dont il parlait. Les acronymes et les abréviations des médias sociaux peuvent sembler être une autre langue à part entière.
Mais il est important d’apprendre ce que certains de ces raccourcis signifient. Surveiller l’activité en ligne de votre adolescent ne sera pas utile si vous ne pouvez pas comprendre ce que dit votre adolescent. Vous pourriez permettre à des conversations malsaines d’avoir lieu juste devant vous.
Bien que vous ne vouliez pas espionner votre adolescent, il est important de rester au courant de l’activité de votre adolescent sur les réseaux sociaux et sur son smartphone. Renseignez-vous sur les acronymes et l’argot les plus courants sur les réseaux sociaux afin d’être au courant des conversations que votre adolescent a.
Acronymes courants des médias sociaux et des SMS
Les acronymes des médias sociaux et des SMS sont le plus souvent inoffensifs, mais ils peuvent parfois indiquer des signaux d’alarme. Voici les acronymes les plus courants sur les réseaux sociaux que les adolescents utilisent pour communiquer entre eux.
Généralement inoffensif
-
143 : je t’aime
-
2 JOUR: Aujourd’hui
-
4EAE : Pour toujours et à jamais
-
AF : Comme f—
-
ADN : N’importe quel jour maintenant
-
AFAIK: Pour autant que je sache
-
AFK : loin du clavier
-
Distributeur automatique de billets : pour le moment
-
BFN : au revoir pour le moment
-
BOL : À plus tard / Bonne chance / Éclatez-vous de rire
-
BRB : Revenez tout de suite
-
BTW : Au fait
-
CTN : Je ne peux pas parler maintenant
-
DM : Message privé
-
DWBH : Ne vous inquiétez pas, soyez heureux
-
F2F ou FTF : Face à face
-
FOMO : Peur de passer à côté
-
FWIW : pour ce que ça vaut
-
GAL : Obtenez une vie
-
FR : au revoir
-
GG : Bon jeu
-
GLHF : Bonne chance, amusez-vous bien
-
GTG : Je dois y aller ; bon pour aller
-
H8 : Haine
-
HAK : Câlins et bisous
-
MAIN : Bonne journée
-
HMU : frappe-moi
-
HTH : J’espère que cela vous aidera / Heureux de vous aider / Comment le h—
-
HW : devoirs
-
ICYMI : Au cas où vous l’auriez manqué
-
IDK : je ne sais pas
-
IIRC : Si je me souviens bien
-
IKR : Je sais, n’est-ce pas ?
-
ILY / ILU : je t’aime
-
MI : Message instantané
-
IMHO : À mon humble avis / À mon humble avis
-
OMI : À mon avis
-
IRL : dans la vraie vie
-
IU2U : c’est à vous de décider
-
IYKWIM : Si vous voyez ce que je veux dire
-
JK : Je plaisante
-
J4F : Juste pour le plaisir
-
JIC : Juste au cas où
-
JSYK : Juste pour que vous sachiez
-
KFY : bisous pour toi
-
L8 : en retard
-
LMAO : Je me moque de moi
-
LMK : Faites-moi savoir
-
MDR mort de rire
-
LSR : Perdant
-
MIRL : Rencontrez-vous dans la vraie vie
-
MOS : Maman par-dessus l’épaule
-
NAGI : Pas une bonne idée
-
NM : Tant pis / Pas grand-chose
-
NMU : Pas grand-chose, toi ?
-
NP : pas de problème
-
NTS : Note à moi-même
-
OCI : Oh je vois
-
OMFG : Oh mon dieu
-
OMG : Oh mon dieu
-
ORLY : Ah, vraiment ?
-
OT : hors sujet
-
OTP : Au téléphone / Un véritable appariement
-
P911 : Alerte parents
-
PAW : Les parents regardent
-
PCM : Veuillez m’appeler
-
PIR : Parent dans la chambre
-
PLS ou PLZ : s’il vous plaît
-
PPL : Personnes
-
POS : Parents sur l’épaule / Morceau de s—
-
PTB : Veuillez répondre par SMS
-
QQ : Crying (Cette abréviation produit une émoticône dans le texte ; elle est souvent utilisée de manière sarcastique ou dans le cadre d’un discours poubelle pendant les jeux vidéo.)
-
RAK : acte de gentillesse au hasard
-
RL : la vraie vie
-
RN : En ce moment
-
ROFL : Se rouler par terre en riant
-
RT : retweeter
-
RUOK : Vous allez bien ?
-
SMH : Je secoue la tête
-
SOS : quelqu’un par-dessus l’épaule
-
SRSLY : Sérieusement
-
SSDD : Même chose, jour différent
-
STFU : ferme ta gueule
-
SUS : Suspect
-
SWAK : scellé par un baiser
-
SWYP : Alors, quel est votre point ?
-
SYS : A bientôt
-
À confirmer : à suivre
-
THX : Merci
-
TEMPS : les larmes aux yeux
-
TL;DR : Trop long, je n’ai pas lu
-
TMI : Trop d’informations
-
TMRW : Demain
-
TTYL : vous parler plus tard
-
TY ou TU : Merci
-
VSF : Visage très triste / très sévèrement f—— (en grande difficulté)
-
WB : Bon retour
-
WTH : Qu’est-ce que le h—
-
WTF : qu’est-ce que c’est
-
WTPA : Où est la fête ?
-
WYCM : Voulez-vous m’appeler ?
-
YGM : Tu me comprends (tu me comprends)
-
Yolo on ne vit qu’une fois
-
YW : De rien
-
ZOMG : Oh mon dieu (empathique)
Drapeaux rouges possibles
-
ASL : Âge/sexe/emplacement / « As h— »
-
FWB : amis avec des avantages (amis qui ont occasionnellement des relations sexuelles occasionnelles)
-
FYEO ou 4YEO : Pour vos yeux uniquement (peut indiquer des photos explicites)
-
GYPO : enlevez votre pantalon
-
IWSN : Je veux du sexe maintenant
-
KPC : garder les parents désemparés
-
LMIRL : Rencontrons-nous dans la vraie vie
-
NIFOC : Nu devant l’ordinateur
-
NSFW : Pas sûr pour le travail
-
OC : Crèche ouverte (aucun parent ne sera à la maison) / (peut également signifier Original Character, un personnage unique dans un fan-art ou une fanfiction introuvable dans la propriété d’origine)
-
TDTM : Parle-moi salement
Conduite distraite
Alors que les gens dépendent de plus en plus de leur téléphone pour tout, de la communication aux directions, envoyer des SMS et conduire est devenu un problème croissant. Selon la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA), plus de 3 000 personnes sont décédées en 2019 des suites de distractions au volant.
Envoyer des SMS au volant est la forme la plus alarmante de distraction au volant. L’envoi de SMS peut détourner vos yeux de la route jusqu’à cinq secondes à la fois. Conduire à vitesse d’autoroute, c’est l’équivalent de conduire un terrain de football entier les yeux fermés.
Conseils pour définir des règles concernant l’utilisation du téléphone au volant :
-
Donnez l’exemple : n’utilisez pas votre téléphone pendant que vous conduisez.
-
Parlez à votre enfant : expliquez sa responsabilité de se protéger et de protéger les autres au volant.
-
Signez un engagement : demandez à chaque conducteur de votre famille de signer un engagement de ne pas envoyer de SMS et de conduire.
-
Rappelez-leur les conséquences : même s’ils parviennent à éviter les pires conséquences (comme une blessure grave ou la mort), rappelez-leur que vous ou l’État pouvez suspendre ou retarder leur capacité à recevoir un permis s’ils envoient des SMS et conduisent.
Habitudes de sommeil
L’utilisation d’un smartphone peut contribuer à l’incapacité d’un adolescent à s’endormir ou à rester endormi la nuit. La lumière bleue des smartphones peut être en partie à blâmer. L’exposition nocturne à toute lumière inhibe la production de mélatonine et perturbe le rythme circadien du corps, mais la lumière bleue a un impact plus puissant.
Conseils pour encourager l’hygiène du sommeil des adolescents :
- Limitez l’utilisation du téléphone et des écrans lumineux en commençant deux à trois heures avant de vous coucher.
- Utilisez des lunettes anti-lumière bleue ou utilisez un filtre de lumière bleue sur leur appareil.
- Encouragez-les à s’exposer à une lumière vive, en particulier à la lumière du jour, pendant la journée.
- Demandez-leur d’utiliser une application qui les aidera à réduire leur temps d’écran.
Harcèlement sur internet
La cyberintimidation est le mauvais traitement intentionnel d’autrui par le biais de la technologie, comme les ordinateurs, les tablettes et les téléphones portables, et elle est étonnamment courante. Vingt-huit pour cent des élèves âgés de 10 à 18 ans ont déclaré avoir été victimes de cyberintimidation au cours de leur vie.
Signes que votre enfant peut être victime de cyberintimidation :
- Ils s’énervent après avoir utilisé leur téléphone
- Ils se retirent de la famille et des amis
- Ils évitent les activités qu’ils aimaient
- Leurs notes baissent
- Ils refusent d’aller à l’école
- Ils présentent des signes de dépression
Si vous pensez que votre enfant est victime de cyberintimidation, offrez-lui votre soutien. Écoutez-les et dites-leur que vous êtes là pour eux. Posez des questions et découvrez ce qui s’est passé. Si vous pensez que les preuves sont importantes, documentez le ou les incidents en imprimant des captures d’écran.
Travaillez avec votre enfant pour déterminer comment il souhaite procéder pour signaler l’incident à son école ou à la police. Leur école a probablement une politique de cyberintimidation qui peut avoir été violée. Si la cyberintimidation implique un comportement criminel (attaques motivées par la haine ou le harcèlement, par exemple), vous pouvez contacter la police.
Dirigez votre enfant vers de nouveaux groupes d’amis qui sont plus sains et plus solidaires. Si votre enfant continue de lutter contre les retombées, il peut également bénéficier de conseils professionnels.
Sexting
Le sextage consiste à envoyer des photos, des vidéos ou des messages explicites par SMS, sur les réseaux sociaux ou sur une autre plate-forme numérique. Le sextage comporte de nombreux risques pour les adolescents, notamment le fait qu’un message autrefois très privé peut rapidement devenir public et viral. Le sextage peut également entraîner du cyberharcèlement.
Parlez à votre enfant du sexting. Demandez-leur s’ils savent ce que c’est et ce qu’ils en pensent. Il peut être gênant de parler de ce genre de choses aux adolescents, mais si vous adoptez une approche discrète et informative, votre adolescent sera peut-être plus ouvert à l’écoute et au partage. Partager un reportage qui illustre les conséquences possibles du sexting peut être un moyen non menaçant d’aborder le sujet.
Questions fréquemment posées
Combien les adolescents envoient-ils des SMS ?
Selon le Pew Research Center, 88% des adolescents ont accès à un téléphone portable ou un smartphone, et 90% d’entre eux utilisent leur téléphone pour envoyer des SMS. L’adolescent moyen envoie et reçoit 30 SMS par jour.
La messagerie texte affecte-t-elle l’alphabétisation des adolescents?
Selon les recherches, les textos ne semblent pas avoir d’impact significatif (négatif ou positif) sur l’alphabétisation des adolescents. Le type de lecture généralement effectué pendant la messagerie texte est trop différent de la lecture traditionnelle pour modifier les niveaux globaux d’alphabétisation.
Fixer des limites saines aux médias sociaux et aux textos peut aider votre adolescent à avoir une relation équilibrée avec son téléphone. Les limites de temps d’écran réduisent les distractions, favorisent un sommeil sain et encouragent les adolescents à participer à des activités physiques et sociales en dehors de leur téléphone.
Parlez à votre adolescent et encouragez-le à limiter le temps passé devant l’écran. Discutez des risques de la cyberintimidation et du sextage et demandez à votre enfant comment vous pouvez le soutenir. S’engager dans ces sujets peut parfois être un peu difficile, mais avec une approche discrète, votre adolescent peut être plus réceptif que vous ne le pensez.
Discussion about this post